Ces bibelots dont vous n’avez pas besoin

Quel est le point commun entre un bouledogue en résine et une balayette Auchan ? Leur (peu glorieux) surnom : ramasse-poussière. La fonction d’un bibelot est purement symbolique. Il ponctue une ambiance, il procure une émotion… et dans le pire des cas, il se contente de meubler. Et ça, la fast déco l’a bien compris : pleins phares sur le meilleur du pire. Un article 100 % mauvaise foi.

Les mots décoratifs

HOME, indiquent les lettres murales, judicieusement accrochées dans l’entrée. CUISINE, répond le bloc-mot, trônant dans la pièce idoine. Quel est l’intérêt ? Vous ne savez pas ? Ceux qui vous les vendent non plus.

Les fleurs en plastique

En plus d’être démasquées en un regard, elles ont l’inconvénient de prendre la poussière. Et d’être très suspectes hors saison. Mais tout n’est pas perdu : vous pouvez trouver votre bonheur dans les fausses plantes vertes réalistes.

Le faux trophée mural

Je vous l’accorde : mieux vaut suspendre une tête en peluche qu’un vrai chevreuil décapité, mais exposer la mort, ça reste très mal noté par le Feng-Shui Score. La taxidermie, c’est pas mimi.

La figurine ethnique

C’est un totem tribal à la posture guerrière. On lui voit quelques rayures pâles sur le bois, sans doute taillé au couteau par un lointain artisan. Il a voyagé, ça se voit, mais il reste joliment patiné par le temps.

En revanche, il ne faut pas trop le manipuler : on risquerait de voir MADE IN CHINA sous le socle.

L’horloge minimaliste

Si on enlevait les graduations ? Si on enlevait les chiffres ? Si on enlevait le cadran ? À ce rythme, autant accrocher une assiette.

Le vase antique en ciment

C’est le partenaire naturel du nain de jardin. Son look kitsch et naïf serait presque touchant. Pourtant, en enlevant quelques feuilles d’acanthe et quelques cannelures, on lui ferait gagner beaucoup d’élégance.

La LED à piles

À l’heure où le cours du watt se rapproche du carat, la LED a tout bon : très économe en énergie, elle permet d’illuminer à peu de frais. Et on la trouve déclinée sur toutes les guirlandes possibles. Où est le piège ?

Peut-être à l’arrière de l’emballage, où au lieu d’une prise secteur, se cache un boîtier à piles jetables. Damn.

Le pouf

Il est dodu, il est débonnaire, on s’y vautre comme dans un chamallow géant. Mais c’est lui qui vous grignote vos mètres carrés. Et au bout d’un moment, il faut l’avouer : il a tendance à un peu trop s’étaler.

Le nœud en argile

Dans la catégorie presse-papier, nous appelons le challenger direct de la boule à neige. Ses atouts en plus ? Une petite vibe contemporaine… et un gros potentiel de reconversion en nid à poussière.

L’animal en polyrésine

La polyrésine, c’est comme les appels pour vos droits CPF : ça ne dupe pas grand-monde. Ce matériau synthétique cherche à imiter la pierre sans s’en rapprocher tout à fait. Résultat : un effet plastique décevant, là où une figurine en céramique, en verre ou en bois donnerait plus de cachet à votre étagère.

Admettons-le : en déco, les bibelots sont plus ou moins périssables, plus ou moins jolis… et plus ou moins utiles. Mais parfois, l’inutilité peut être élevée au rang d’art : pour terminer sur une note positive, je vous recommande d’aller voir la (bien nommée) collection The Uncomfortable de Katerina Kamprani !

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